Les fleurs sont flétries. Elles ne tiennent plus sur les bouclettes blondes maintenant bien crasseuses. Les fleurs s'envolent toujours dans le vent clément mais viennent s'étaler lamentablement sur les tombes encore fraîches des soixante-huitards qui nous ont quittés il y a peu. Les peintures puent l'acrylique, les nausées sont bien réelles. Les corps nus sont plutôt ridés et peu attrayants, une attirance malsaine les entoure de vieillesse mal acceptée. La tendresse fait son apparition dans une débauche d'amour rémunéré, de tâches sur l'oreiller.
Un vrai massacre on vous dit et surtout des souvenirs facilement oubliables.
(Brian Jonestown Massacre - My Bloody Underground - A Records)
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