Je regarde par la fenêtre de mon hôtel. Je vois la Tour Eiffel. Plus petite. Je déambule dans les coursives de Venise. L'eau est claire. Pas de gondoles, pas vraiment. Je regarde les lumières de la ville. Elles scintillent dans mes yeux comme des feux d'artifices incroyables. Mais ce n'est pas le Nouvel An. Je croise des gens du monde entier. Mais je ne vois que quatre murs qui m'oppressent et me rappellent ma routine. Une routine qui semble excitante mais composée des mêmes mouvements, inlassablement.
Je ne vois pas ce qui a de bizarre. Finalement, mon monde est absolument faux. Mon monde est composée des limites que je lui impose. Mon monde est ce que j'en fais et je ne sais plus quoi en faire. Alors, je me mens. J'en fais trop. J'en fais peut-être pas assez. En tout cas, au final, je suis au milieu d'un putain de désert, tout seul.
(Brandon Flowers - Flamingo - Island)
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