La porte est entrouverte. Sur le passé encombré. Sur un passé encombrant. Il faut tout lâcher. Par petites suées. En toute simplicité. L'arbre ne tombera que trop lourd. Comme les pensées qui envahissent mes souvenirs. Les larmes me viennent dans un espoir d'un avenir radieux. La jeunesse ne se lasse pas. Même des vieux. Pas encore. Il faut tuer les icônes du passé. C'est une question de survie humaine. La jeunesse serait-elle aussi maladroite pour respecter autant les hommes qui souffrent de leurs années passées?
La question que je me pose ne me repose pas. La tête enfle de ses contradictions. Il est un temps pour tout et pour n'importe quoi. Ce temps semble lointain mais me hante comme au premier jour. Une véritable insomnie de mots qui ne me donne que des sueurs froides. Il est temps de fermer un oeil. Et peut-être de se crever l'autre. Les autres sens suffiront pour être heureux.
(Yuck - Yuck - Fat Possom)
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