Cette fille qui sort du métro. Voilà plus de 5 minutes que je n'arrive pas à me décoller les yeux de son visage mutin, de ses formes généreuses, de son allure altière. Elle a envahi mon âme et je ne peux l'oublier. En tout cas, pas tout de suite.
Je la suis. Je me garde bien de m'approcher trop près. Je ne veux pas l'effrayer et je ne veux pas prendre le risque de croiser son regard. Sa présence, un peu éloignée, me suffit largement. La montée de l'escalator me paraît une éternité, mais unee éternité de plénitude.
Elle marche rapidement. Je coince ma cadence sur la sienne. Je la regarde. Derrière. Un coup d'oeil. Pas d'elle. De moi. Je n'ose même pas. Je la suis pendant plus de 5 minutes. Des minutes où nous formons un couple uni, généreux et droit. Ou l'avenir nous appartient.
Cela ne sert à rien. Je ne lui parlerai jamais. Mais que ce moment est bon...
(Lupe Fiaso's The Cool - Warner)
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1 comment:
Bonjour,
Désolée de laisser un "commentaire" sans lien direct avec votre post du jour, mais je ne trouve pas d'adresse où vous écrire.
Je voulais vous signaler ce site collectif : On a Good Day.
http://www.on-a-good-day.net
Vous y trouverez par exemple aujourd'hui (22 mai) un article inédit de Gilles Tordjman.
De mon côté, je vous y mets en lien.
Cordialement,
Audrey Rouget, pour On a Good Day.
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