Les repères ne sont plus les mêmes. Léviter de justesse. De calme. Ou encore de maladresse. Le monde est bleu. On le savait déjà. Mais les bleus oscillent. Les profondeurs s'amusent avec les nuances. Le cri du silence est lanscinant, donnant à mon voyage le goût du surplace. Je voudrais vivre ici. Je voudrais mourir dans ces strates de vide différents.
Le temps semble long. Mais en fait il s'est arrêté. Tout devient statique et mouvant dans une même oscillation. Les paroles sont diffuses. On susurre. On chuchotte pour ne pas déranger. On s'immisce sans bouger. On revient de loin mais on ne va nulle part.
Tout est bleu. Mais le bleu se délave. Tout devient fâde. Tout devient même. Tout devient ce que vous avez en tête. Le monde s'adapte et s'oublie. Il peut continuer de tourner.
(M83 - Saturdays=Youth - Mute)
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