La voix de tenor déchire une nuit sauvage. Un violon vient se blottir dans le creux d'une histoire de gamin des rues. Une montée épique préfére prendre l'escalator du métro. Un cavalier prend d'assaut les tours de la banlieue Nord. La mélodie se cale sur les battements du RER méconnaissable à cause des tags. La beauté se discerne derrière une poubelle en feu. Le talent n'a pas peur des cadors de la drogue. La simplicité se parfait des embrouilles quotidiennes des gamins à l'abandon. La cadence enfantine ne peut plus avoir peur de la violence adulte. Les mots qui rassurent s'entendent du fin fond des cours abandonnés.
Quand tout s'oppose, c'est l'osmose qui se bat. Il se dégage alors la magie d'un instant qui durera pour un bon moment.
(The Last Shadow Puppets - The Age of Understatement - Pias)
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